De même qu’un étudiant a besoin d’une école ou d’une université pour se préparer, acquérir des connaissances et se perfectionner dans un domaine, une personne qui cherche à se connaître elle-même a besoin d’un milieu adapté à ce but.
Tout au long de l’histoire, il y a eu des écoles dites “de mystères”, “de régénération” ou même “initiatiques” où l’on étudiait comment s’auto-connaître intégralement et parvenir ainsi à l’autoréalisation intime de l’Être, c’est-à-dire le développement des infinies possibilités humaines.
Que ce soit à Athènes, dans l’antique Tenochtitlan, au Tibet ou dans la vallée du Nil, ces écoles ouvraient leurs portes à toute personne qui cherche réellement à comprendre le sens de l’existence, pourquoi la vie, pourquoi tant de complications, de difficultés, de souffrances, etc… La personne était admise dans une de ces écoles, non sans avoir passé au préalable, quelques épreuves… Dans cette école, on lui enseignait comment connaître de façon objective, sa propre réalité intérieure.
Notre époque n’est pas une exception. Ces écoles sont là encore, et plus que jamais, prêtes à enseigner à qui veut bien… Le monde actuel est devenu extrêmement compliqué, troublé, instable, inquiétant, et ces écoles de mystères assurent une fonction très nécessaire pour orienter quiconque ne comprend plus grand-chose, face à la vie, face à la société, face aux systèmes d’organisation de cette société et leur extrême complication, face au désordre humain de notre monde, pour orienter quiconque se demande quelle est la raison même de la vie et de l’existence, pour orienter quiconque en arrive à se dire que tout ce grand théâtre de la vie est absurde, pour orienter quiconque se rend compte de la pauvreté des dogmes qui maintiennent dans la mentalité humaine une idée de ce qui est divin, sans profondeur, sans réflexion, sans inspiration et pratiquement mécanique, considérant comme divin ce qui est bon et comme diabolique ou démoniaque ce qui est mauvais (nous savons que ce qui est bon ou mauvais dépend du lieu et de l’époque, c’est fluctuant, et ce système de sélection ne sert donc à rien dans l’étude sérieuse des mystères de la divinité, puisque dépendant de conditions extérieures et passagères).
Les écoles de mystères assurent encore à notre époque une grande fonction auprès de quiconque aspire à « autre chose » … Cet « autre chose » ne se trouve pas à l’extérieur, mais à l’intérieur de la personne. C’est pourquoi ces écoles parlent d’une nécessaire régénération de la personne et enseignent la méthode pour que la personne atteigne cet « autre chose » et s’y établisse. Ce mystérieux « autre chose », à l’origine d’innombrables inspirations philosophiques, artistiques, poétiques, mystiques, etc…, à l’origine de réflexions sur la vie, sur l’humanité, sur l’existence individuelle, sur le mystère de Dieu, Dios, Inri, Inti, Theos, Teotl, Tao, Zen, Deus, Zeus, Brahatman, etc…, ou comme on veut bien l’appeler, ce mystérieux « autre chose » donc, est un état intérieur de parfaite lucidité, de Conscience totalement éveillée, et en conséquence un état de grande sérénité.
Cet état suprême, appelée aussi « illumination intérieure » est le résultat d’une vie de réflexion, d’une auto-étude de nos états psychologiques intérieurs et de leur cause ultime, est le résultat d’une vie de purification et de grands changements dans notre manière de penser, de sentir et d’agir, une vie d’intégration aux mystères transcendantaux, c’est-à-dire aux mystères qui sont au-delà de toute pensée et de toute émotion.
Dans les années 50, Samael Aun Weor a fondé une institution Gnostique contemporaine sous le nom d’A.G.E.A.C.A.C. (Association Gnostique d’Etudes Anthropologiques et Culturelles – Association Civile). A partir de là et jusqu’au moment de son départ physique en 1977, il a travaillé sans relâche pour la diffusion de l’enseignement gnostique, sans jamais percevoir de l’argent pour cette action. Ses plus de 70 œuvres écrites – ayant renoncé aux droits d’auteur – et ses centaines de conférences données en sont une preuve tangible.
Après le départ physique du Maître Samael Aun Weor en 1977, les institutions gnostiques sont passées par des bouleversements terribles, causés justement par le manque de compréhension et mise en pratique des enseignements que Samael Aun Weor venait de remettre avec tant de sacrifice.
Mais heureusement, à partir de 1990 un autre Maître Gnostique connu sous le nom de Lakhsmi – disciple fidèle du Maître Samael Aun Weor – a commencé un processus de restauration des institutions gnostiques, laissant une parfaite organisation au niveau international, dont le siège (Lumen de Lumine) se trouve dans les Andes Vénézuéliennes
Comme preuve de cette restauration, nous voyons aujourd’hui – depuis le départ physique du Maître Lakhsmi en 2005 – comment ces institutions continuent très activement à travailler pour leur but principal : faire connaître ce message transcendantal à ceux qui souhaitent le recevoir…